01 oct 2021

Trois jeunes sur quatre craignent de ne pas pouvoir disposer d’une pension suffisante. C’est pourquoi de nombreux spécialistes leur conseillent de commencer tôt à épargner pour leur pension  Plus on commence tard, plus on rate l’opportunité de  se constituer une pension satisfaisante.

Dans le livre des journalistes financiers Michaël Vandroogenbroeck et Ewald Pironet, nous lisons qu’il est nécessaire de penser à  l’épargne-pension (troisième pilier), car la pension de l’État (premier pilier) à laquelle vous avez droit ne représente, dans de nombreux cas, qu’une  partie très limitée de vos derniers revenus. Heureusement, vous pouvez prendre les choses en main pour que le montant de votre pension augmente substanciellement.

240 euros supplémentaires par mois

Les journalistes financiers expliquent ce montant avec un exemple chiffré :

« Supposons que vous puissiez profiter de votre pension pendant 20 ans. Après 20 ans d’épargne-pension, vous avez environ 95 euros supplémentaires chaque mois. Après 30 ans d’épargne, cela monte à 160 euros par mois, et après 40 ans même jusqu’à 240 euros. Cela fait une différence, chaque mois. »

Vous pouvez souscrire à une assurance d’ épargne-pension (via votre courtier en assurances) dès votre 18e anniversaire.. L’épargne-pension comprend deux plafonds. Pour 2021, ceux-ci s’élèvent à 990 euros assortis d’un avantage fiscal de 30 % et à 1.270 euros assortis d’un avantage fiscal de 25 %. L’épargne-pension est incontestablement un bon investissement  (en fonction du risque que vous êtes prêt à prendre en tant qu'épargnant) au vu des avantages fiscaux qui en découlent.

Vous ne devez pas payer le même montant chaque année. Vous pouvez aussi suspendre vos paiements pendant une ou plusieurs années. Le contrat doit en revanche avoir une durée de 10 ans et vous devez effectuer au minimum 5 versements pour 5 années différentes du contrat.

Vous pouvez combiner l’épargne pension avec l’épargne à long terme (assurance vie), sur laquelle vous pouvez également bénéficier d’un avantage fiscal non négligeable allant jusqu’à 705 euros (max. 30 % sur un versement maximum de 2 350 euros).

Mais il y a plus...

Mais il y a plus encore, car le gouvernement fait des efforts supplémentaires pour stimuler la constitution des pensions.

Par exemple, il y a l’assurance groupe (deuxième pilier), Près de 4 millions de salariés se constituent ainsi une pension complémentaire. Les employés qui ne bénéficient pas d’une assurance groupe ou disposent seulement d’une police limitée peuvent souscrire une PLCS (pension libre complémentaire pour les travailleurs salariés). Les cotisations de la PLCS sont donc retenues sur le salaire net du travailleur salarié. Le site www.mypension.be, vous renseignera sur le montant que vous pouvez épargnez via la PLCS.

Et enfin, il y a les  primes des assurances du quatrième pilier : assurances placement branche 21 [sans risque], branche 23 [avec risque] ou branche 44 [mixte]. Elles ne sont pas déductibles fiscalement. Vous êtes redevable d’une taxe d’assurance de 2 % sur chaque versement, mais lorsque votre contrat d’assurance est en vigueur depuis huit ans et un jour, vous ne payez pas du précompte mobilier sur les contrats à capital garanti (branche 21 et/ou mixte).

Parfois, les images en disent plus que les mots

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Des spécialistes de l'assurance y expliquent l'épargne-pension.

Morale de l'histoire

On a tout intérêt à s’intéresser de la question et à se constituer une pension personnelle. Plus jeune vous commencez tôt, mieux c'est.

Source: Nextmove